Vous faites partie de ces bacheliers et étudiants en année de licence ou de master de plus en plus nombreux à souhaiter poursuivre leur cursus dans le cadre d’un séjour d’études à l’étranger, pour un semestre ou une année universitaire complète ?
Jeunes diplômés, vous aimeriez effectuer votre premier pas dans le monde du travail à l’international ? Partir à l’étranger dans le cadre des études est une excellente initiative à l’heure de la mondialisation ! Pour en faire une expérience réussie, les forums et les échanges avec les professeurs ou les étudiants vous fourniront une multitude de conseils pratiques. Car anticiper son projet (pour notamment pouvoir présenter un bon dossier scolaire), choisir une destination qui répond à ses aspirations et soigner sa candidature font forcément partie de vos premières préoccupations.
En quoi la traduction certifiée, se révèle être une étape indispensable dans le cadre de votre dossier d’inscription ? En quoi est-elle nécessaire pour vos formalités administratives ? Comment bien préparer votre départ, on vous dit tout !
Pourquoi partir étudier dans une université étrangère ?
Effectuer un séjour d’études à l’étranger offre une ouverture culturelle et éducative unique. Dans le cadre d’un cursus scolaire ou d’un premier choix professionnel, choisir de s’installer dans un pays étranger démontre une certaine maturité. L’expatriation permet une plus grande ouverture d’esprit par le simple fait d’élargir ses horizons en découvrant une nouvelle culture. C’est aussi l’occasion d’accéder à de nouvelles façons d’apprendre par le biais d’autres méthodes pédagogiques. Il s’agit alors pour l’étudiant de s’adapter à un milieu d’apprentissage différent de celui qu’il pratiquait jusque là. De même qu’un stage ou un job permettront d’acquérir des méthodes de travail et une culture d’entreprise propres au pays de résidence.
Le premier défi de tout expatrié est l’apprentissage ou le perfectionnement de la langue du pays. Parler plusieurs langues est aujourd’hui une nécessité dans sa vie professionnelle, voire personnelle (par les rencontres, les voyages…). L’immersion est la meilleure façon d’apprendre et de maîtriser une langue en pratiquant avec les natifs du pays. Partir dans le cadre d’études à l’étranger ou pour un travail permet en outre d’acquérir un vocabulaire technique, propre à un domaine de compétences (commerce, communication, droit, recherche…). Un véritable atout pour vos futurs recruteurs. Une des motivations d’un tel séjour est bien la valorisation de son CV. Partir à l’étranger vous fera bénéficier de qualités recherchées dans le monde du travail : la connaissance d’une langue étrangère bien sûr mais aussi l’autonomie, la capacité d’adaptation, la confiance en soi… Un parcours international présente de la valeur pour un recruteur !
Préparer son séjour d’études à l’étranger
L’expérience, la culture, les études, le travail, quelles que soient vos motivations, partir à l’étranger ne s’improvise pas ! Résider dans un pays étranger, que ce soit pour y étudier ou y travailler, nécessite de la préparation.
Bien choisir sa destination
La première étape consiste à élire un pays de résidence ! Universités, culture, ambiance, coût de la vie… sont autant de paramètres qui entrent dans ce choix. En Europe, les pays les plus appréciés sont l’Espagne, le Portugal ou l’Italie, notamment pour le coût abordable des universités. L’Irlande et l’Angleterre abritent de prestigieux établissements également très prisés. Autres destinations européennes phare : l’Allemagne, la République tchèque et les Pays-Bas. Par leur qualité de vie, les pays nordiques – Suède, Danemark, Norvège, Finlande – ont de plus en plus la cote.
Les pays anglo-saxon
Les États-Unis demeurent leader de la mobilité étudiante à l’international, et Boston, la ville étudiante américaine par excellence (MIT, Harvard). Vient ensuite l’Australie avec les universités cotées de Melbourne. Au Canada, l’attractive Montréal possède l’avantage d’être à la fois anglophone et francophone.
Les pays francophones
Côté francophonie, n’oubliez pas l’Afrique. Si ce sont les missions humanitaires ou le volontariat qui attirent les jeunes sur le continent africain, il est bien entendu possible de partir y étudier : plusieurs institutions françaises ont créé des partenariats avec des établissements au Sénégal, au Congo, au Maroc, au Cameroun, au Burkina Faso ou encore en Guinée.
Les pays chauds et animés
Et si c’est bien un pays chaud et animé que vous recherchez, sachez que l’Amérique Latine accueillent chaque année de nombreux étudiants européens, notamment au Brésil.
L’incontournable Asie
Bien sûr, l’Asie est le choix stratégique qui motive de plus en plus d’étudiants ou de jeunes actifs fraîchement diplômés. C’est le nouvel eldorado des puissances montantes que sont la Chine, Taïwan ou l’Inde mais aussi le Japon, la Thaïlande ou Singapour. Outre le dépaysement total, les formations asiatiques jouissent d’une renommée montante.
Pour partir étudier à l’étranger, les programmes ne manquent pas ! Si Erasmus est le plus connu, de nombreux programmes collaboratifs entre les universités partenaires Erasmus cherchent à favoriser les échanges internationaux des étudiants.
S’expatrier dans l’Union Européenne :
- Le programme Erasmus permet aux étudiants de voyager en Europe. Il est l’un des moyens les plus connus et les plus institués. Un incontournable des études à l’étranger qui a déjà permis à des milliers d’étudiants français de partir étudier dans un autre pays de l’Union Européenne. Concrètement, il facilite les échanges entre universités et met à disposition des étudiants des aides financières comme la gratuité des frais d’inscriptions dans un établissement ou une bourse annuelle allouée.
- Le programme Erasmus+ (ex Leonardo) est un programme européen qui soutient et finance de nombreuses activités pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport pour la période 2014-2020.
Pour vivre le rêve américain
- Le programme MICEFA (Mission interuniversitaire de coordination des échanges franco-américains) propose des échanges dans le cadre d’un partenariat entre une quinzaine d’universités à Paris et près de 80 campus nord-américains et canadiens (Canada anglophone). Sont concernés les étudiants mais aussi les chercheurs en sciences humaines et sociales et également les formations en droit, économie, gestion et sciences. Le programme est réservé aux étudiants de licences et de masters pour une durée de 2 semestres maximum.
- Le programme ISEP (International Student Exchange Programs) est constitué de plusieurs universités, collèges américains et écoles à travers le monde, dont une vingtaine en France. Ce vaste réseau facilite les échanges. Néanmoins, le programme ne permet pas de préparer un diplôme américain. Le niveau privilégié est le niveau undergraduate (qui conduit au bachelor), les étudiants de Licence sont donc les meilleurs candidats.
Ailleurs dans le monde
- Le programme Erasmus Mundus favorise les échanges dans le reste du monde. À noter : le programme ALFA soutient les échanges entre l’Union Européenne via Erasmus Mundus et l’Amérique latine dans le domaine de l’enseignement supérieur.
- Le programme de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), soutient les partenariats entre les universités de langue française à travers le monde, en particulier dans les pays francophones d’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, Gabon, Togo…), mais aussi en Asie du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Malaisie, Singapour…), dans le monde arabe et les Caraïbes, ou en Europe centrale et orientale (Russie…). Répartis dans 94 pays, le réseau compte des centaines d’universités (publiques et privées), d’instituts d’enseignement supérieur et de centres de recherche qui proposent des bourses de formation initiale ou de recherche.
- Le programme CREPUQ favorise l’échange entre étudiants d’universités françaises et d’universités du Québec. Avantage du programme, les Français bénéficient des mêmes frais de scolarités que les Québécois.
- Le programme Study Abroad est proposé par toutes les universités australiennes.
- Les APUI ou agences de placement universitaire internationales sont des entreprises privées spécialisées dans un ou plusieurs pays, qui aident les étudiants dans leurs démarches.
Débarquer dans un pays n’est pas chose aisée : trouver un logement, se constituer un nouveau réseau d’amis, gérer la liasse de papiers… Bien anticiper son voyage pour éviter les écueils ou mieux les gérer une fois sur place est important. Car pour avoir la chance de vivre cette nouvelle expérience culturelle et éducative, il faut être accepté par l’école étrangère. La sélection se fait généralement sur dossier et en fonction de sa motivation.
La constitution du dossier de candidature est donc une étape clé. Relevé de notes, lettre de recommandation et de motivation, papiers administratifs… doivent être irréprochables. La traduction assermentée est un gage de réussite et vous évite un stress supplémentaire. Pas de miracle, un départ pour l’étranger ne s’improvise pas !
A lire : A quoi sert la lettre de recommandation et comment la traduire
Séjour d’études à l’étranger : réussir son admission
La constitution du dossier
Si les programmes ne manquent pas et aident les étudiants à s’expatrier afin de poursuivre leurs études à l’étranger, les conditions de participation peuvent être très strictes. De même, que ce soit pour un ou plusieurs semestres, l’établissement étranger va étudier votre dossier de candidature à la loupe, même dans le cadre d’un partenariat avec une école française. Quels sont les critères de sélection et qu’est-ce qui fait une bonne candidature ? Chaque pays, voire chaque université, définit ses propres critères d’admission. Avant de postuler, renseignez-vous auprès de l’établissement d’accueil (et sur les forums étudiants) pour éviter toute déconvenue.
Les conditions d’accès
La constitution d’un dossier, véritable sésame, est donc une étape importante. Les établissements étudient votre candidature et votre niveau. Les compétences linguistiques occupent une bonne place et certaines universités exigent le TOEIC. Pas de panique, si votre choix d’université étrangère est cohérent avec votre parcours et votre projet, vous ne devriez pas être trop inquiet ! Sans oublier que d’autres qualités que celles liées à votre niveau scolaire sont également importantes. Outre le dossier scolaire, c’est votre détermination et votre motivation qui joueront en votre faveur. Votre CV et votre lettre de motivation doivent donc être particulièrement soignés… et rédigés dans la langue du pays ! N’hésitez pas à mettre en avant vos capacités, vos compétences mais aussi votre intérêt pour la découverte d’une nouvelle culture. Un traducteur professionnel, qui possède une bonne connaissance des spécificités de son pays, peut grandement vous y aider.
La Traduction certifiée de son dossier de candidature : une étape indispensable
Lorsque vous postulez, les établissements d’enseignement supérieur vous demanderont généralement une validation d’acquis pour votre inscription (il en est de même pour suivre une formation professionnelle). Pour l’obtenir vous devez fournir les traductions de vos relevés de notes et diplômes. La plupart des universités exigent que les traductions soient impérativement officielles. Il est alors indispensable de faire appel à un traducteur expert auprès d’une cour d’appel pour que vos diplômes soient reconnus à l’international. Il est le seul en mesure de vous fournir la traduction certifiée d’un document officiel réalisée sous serment.
A lire : Quelles sont les équivalences des diplômes français à l’étranger
Le traducteur assermenté a en effet prêté serment devant un tribunal et dispose de ce fait d’un cachet qu’il appose sur chaque document traduit. Il a reçu les accréditations officielles permettant de valider au niveau international la traduction de vos documents pour qu’ils soient reconnus partout. Cette garantie permet de donner une valeur légale aux documents traduits. Les établissements sont assurés que la version traduite est fidèle à l’original.
A lire :
Important à savoir, les documents du dossier scolaire doivent être traduit, sans interprétation possible. À titre d’exemple, au niveau Master, le dossier doit comprendre les relevés de note du Bac, les relevés des six semestres de Licence et les diplômes. Attention, si le traducteur traduit vos diplômes et relevés de notes, il ne doit pas traduire les intitulés des diplômes et encore moins vos notes ! Le travail de calcul des équivalences est généralement effectué par les établissements (en Europe, le système LMD et les crédits ECTS a justement été mis en place pour faciliter la traduction des notes).
Dans le cadre d’une candidature pour effectuer un séjour d’études à l’étranger (ou en France !), la traduction assermentée est à la fois un passage indispensable mais aussi un stress en moins dans votre to-do-list : une fois le document traduit, celui-ci contient une déclaration certifiant la conformité au document initial, une signature.
Autre avantage, le traducteur expert est natif du pays dans lequel s’inscrit son expertise. Or, l’anglais pratiqué à Londres est différent de celui de Melbourne ou de Boston. De même qu’on ne parle pas le même espagnol en Espagne et dans les pays hispanophones d’Amérique Latine. Le traducteur assermenté est au fait des subtilités culturelles comme des termes techniques qui peuvent entrer dans la prestation.
Vous pouvez également faire traduire les CV et lettres de motivation ou de recommandations mais aussi les documents administratifs, les documents exigés par les consulats étrangers ou les ambassades comme : acte d’état civil, permis de conduire, assurance, attestation d’assurance maladie, visa et autres formulaires et formalités ! Les démarches administratives à effectuer pour partir s’installer à l’étranger dans le cadre d’un séjour d’études, d’un stage ou d’un job sont nombreuses. Comme pour votre dossier de candidature, soyez scrupuleux quant à la traduction de ces documents.
A lire :
Effectuer un séjour d’études ou de travail à l’étranger est une expérience unique. C’est l’opportunité de découvrir une culture, d’apprendre ou d’approfondir une langue étrangère, d’ouvrir son esprit et, finalement, d’enrichir son CV. Mais cela demande de préparer son voyage. Une fois la destination trouvée, on doit se confronter à la recherche d’un éventuel financement, à l’épineuse question du logement et à toutes ces formalités dont on peine à voir le bout ! La liste est longue même si la motivation est grande. Retenons qu’anticiper ces formalités mais aussi, et surtout, soigner sa candidature est la clé d’obtention du précieux sésame.